
La justice suédoise a annoncé mardi l’abandon des poursuites pour viol visant Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, faute de « preuves requises pour une condamnation ».
Le parquet suédois a annoncé, mardi 19 novembre, l’abandon des poursuites pour viol contre Julian Assange, le fondateur australien de Wikileaks accusé par une femme de l’avoir agressée en Suède en 2010.
« J’ai convoqué cette conférence de presse pour annoncer ma décision de classer sans suite l’enquête [visant Assange] », a annoncé la procureure en chef adjointe, Eva-Marie Persson. « Tous les actes d’enquête ont été épuisés […] sans apporter les preuves requises pour une condamnation », a-t-elle ajouté.
Des accusations démenties par l’intéressé
Âgée d’une trentaine d’années à l’époque des faits, en août 2010, la plaignante suédoise accuse Julian Assange d’avoir engagé un rapport sexuel avec elle alors qu’elle dormait et sans préservatif, alors que celle-ci lui avait refusé tout rapport non protégé à plusieurs reprises.
Le fondateur de Wikileaks s’est toujours défendu, niant les faits de viol, et soutenant qu’elle était consentante et avait accepté de ne pas utiliser de préservatif.
Avec AFP