Accueil Éditorial Le droit de syndiquer, cette patate chaude aux mains des flics

Le droit de syndiquer, cette patate chaude aux mains des flics

Le radicalisme des flics fauteurs de trouble et partisans de la liberté syndicale policière a fini par l’emporter.

Le gouvernement et l’état-major de l’institution policière ont fini par capituler pour éviter au pays les envolées anarchistes eu égard à leur bataille pour la reconnaissance de leur droit syndical.

Mauvais précédent et donc mauvais présage, compte tenu de la précarité qui prévaut dans le milieu et à laquelle tout Haïti est astreint.

Entre tirs nourris sur des véhicules de l’état – actes de vandalisme contre des bâtiments abritant des ministères et organismes autonomes de l’état haïtien et envie de faire des morts chevauchée par une agressivité à nulle autre pareille, les fameux policiers de “fantom 509” faisaient tout pour faire peur et pour titiller les réparties agressives de la population.

Ils y sont parvenus, mais comme détruire est plus facile que construire, je les attends dans ce carrefour pour les voir à l’oeuvre et camper le ou les syndicats sans coup férir.

Messieurs, vous avez le droit de syndiquer, alors syndiquez – souhaitant seulement que ce syndicat ne devienne une patate chaude dans vos paumes, ni une entrave à la bonne marche de l’institution policière qui va dorénavant composer avec vos humeurs versatiles et vos dérapages caractériels.

KéDar, Mars 2020

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