
Port-au-Prince, le 28 décembre 2021.- Les gens continuent de mourir comme des animaux à l’entrée sud de la zone métropolitaine, l’insécurité est grandissante durant cette fin d’année, face à cette vague les responsables sont absents. C’est le résultat des politiques socio-économiques des dernières décennies. Les premiers ministres passent, les ministres de la Justice passent, les ministres de l’Intérieur passent, les secrétaires d’État à la Sécurité publique passent et les directeurs généraux de la Police nationale passent, les problèmes restent c’est-à-dire l’insécurité reste et demeure.
Le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) n’est pas capable de lutter contre le grand banditisme qui ravage la zone métropolitaine, d’où toutes les unités spécialisées et non-spécialisées de la Police Nationale d’Haïti se trouvent dans cette partie du pays. Même à l’intérieur de la PNH et/ou du CSPN il y a des policiers et/ou des personnes à cravate qui s’allient avec des bandits pour attaquer des paisibles citoyens jusqu’à les tuer. Plusieurs policiers (anges gardiens), des ministres sont au cœur du grand banditisme.
Pas si longtemps des politiciens, des gens du secteur privé, des bandits légaux de Péguy-Ville et Pétion-Ville avec l’aide des mercenaires colombiens en complicité avec le Core Groupe par le biais de la DEA, ont assassiné/exécuté le Président Jovenel Moïse sans être paniqués. En Haïti, les criminels sont partout, l’assassinat de n’importe qui et/ou le crime organisé est bien monté, il faut bien regarder le corps policier, la justice et le gouvernement, les parrains des bandits et même les délinquants sont très bien protégés. En conséquence, la violence fait rage dans la zone métropolitaine, plusieurs hommes, femmes et enfants sont tombés sous les balles des malfrats qui n’ont jamais froid aux yeux. Des mini-bus publics, des taxis, des voitures privées… sont victimes des gangs armés la journée comme la nuit. Personne ne répond pas à cette urgence sécuritaire, même l’autorité étatique ne monte pas au créneau contre l’insécurité parce qu’elle est complice.
Cette culture de la violence c’est le résultat du laisser-faire, de la lâcheté des dirigeants envers leurs copinages. Un pays de perdu autant du coté criminel que politique. Ainsi, il faut s’indigner.
Alexandre L. Pierrot
@alexlopier
Antenne 509 / A509
L’information en clic !