
Port-au-Prince, le 11 septembre 2020.- Dans la rue, les lycéens montent le ton, en ce sens, on peut pas espérer construire une Haïti meilleure sans améliorer l’instruction, pour faire emphase avec cette phrase de Marie Curie qui déclare: « Vous ne pouvez pas espérer construire un monde meilleur sans améliorer les individus. » L’ éducation c’est la base d’une société.
Ainsi, en laissant l’éducation souterraine (Ti sourit, car wash party…) se développer pour avoir la paix sociale, l’État et la société haïtienne ont trouvé l’ensauvagement des lycéens. En outre, des lycéens qui sont très partisans des violences urbaines. Ils sont plus à l’aise à passer leur temps sur les réseaux sociaux et à incendier des « kawochou » que de s’asseoir sur les bancs des écoles.
À l’ère du numérique, même si les professeurs ne venaient pas les lycéens pourraient bien commencer à faire des recherches pour continuer le programme scolaire. Des pareusseux, voilà le résultat des « ti sourit », des « car wash party ». L’instruction passe au dernier degré même pas au seconde degré. En conséquence, l’éducation et l’instruction sont désagrégées.
Ils sont à l’aise avec la peur comme moteur pour dénoncer et/ou dominer. Des faux lycéens alors ? La pédagogie par les manifestations est-elle efficace? Bref, quelle émotion proposer pour instruire?
Malheureusement les lycéens et/ou militants agissent comme des marionnettes. On dirait qu’ils ne savent même pas ce qu’ils font. Ils se laissent manipuler facilement par ceux/celles qui n’ont rien à foutre de leur avenir. Dans leurs esprits, l’instruction et l’éducation ne sont plus importantes, donc être illetré est primordial.
Antenne509/A509
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