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Port-au-Prince, le 7 avril 2022.- En Haïti, l’insécurité est grandissante, et durant cette semaine, un tollé sur les ondes et même sur la toile concernant les gens qui vendent des armes illégalement en Haïti pour renforcer la capacité des gangs armés dans la zone métropolitaine. L’insécurité est un phénomène voulu par une groupe de personnes bien déterminée pour gagner beaucoup d’argents dans le trafic d’armes à feux et de cartouches. C’est un marché très lucratif, donc n’importe qui ne peut être vendeur d’arme, ce qui est grave, c’est pourquoi aucune vérification en amont n’a été faite par les autorités. Donc une partie du problème de l’insécurité vient des dirigeants. Auncun contrôle ? Que fait l’État ?
Il y a une liste qui contient les noms et les prénoms de 11 familles qui vendent des armes aux gangs. La liste est entre les mains de qui ? Les responsables étatiques n’ont rien fait contre ces 11 (onze) familles. Qui sont-elles ? Des gens puissants et même très puissants disent par certains. Donc, ces 11 familles possèdent beaucoup d’argents et peuvent même bloquer l’économie haïtienne qui est déjà en flambeau. Pourquoi l’État haïtien est-il craintif par rapport à ces gens ? Pourquoi les responsables d’État ont peur de publier les noms des 11 familles ? Les responsables étatiques qui doivent sécuriser le pays, ne protègent pas les haïtiens, mais protègent les 11 familles qui entreprennent la vente des armes illégales pour mettre le pays à sang. Le CSPN et CSPJ ne s’en mêlent pas. La complicité étatique est visible, car le pays est dirigé par ces 11 familles.
C’est sans scrupule que les autorités de l’État continuent de cracher, à tort, sur ceux qui se questionnent sur les armes à feux, les enlèvements et les assassinats. La délinquance chez la bourgeoisie est totalement autorisée et sans risque en Haïti. Les dirigeants et la PNH sont couchés devant les 11 familles, ils ne savent rien, ils n’ont rien vu et ils ont laissé faire. Complicité. Argent facile. Corruption. Laisser faire les 11 familles au détriment des haïtiens.
Un système socio-politico-économique chapoté par ceux et celles qui ont beaucoup d’argents. De plus en plus venus d’ailleurs, et de moins en moins Haïtiens.
Le peuple ne fait qu’attendre la liste avec les noms et les prénoms des 11 familles, pour érradiquer l’insécurité il faut couper les racines qui font pousser les branches.
Écrit par Roslande Jacquelinne Monestime
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