L’année 1964 n’est pas tout à fait entrée dans la mémoire collective haïtienne et ce, même si des jeunes y ont perdu la vie.
Ils appartenaient au mouvement Jeune Haïti qui nourrissait le rêve d’une révolte contre le président haïtien de l’époque, François Duvalier. Ce dernier est tristement entré dans l’Histoire en raison de son pouvoir dictatorial qui s’appuyait sur une milice de criminels notoires, les Tontons Macoute.
L’héroïsme des membres de Jeune Haïti est au coeur du nouveau roman de Gabriel Osson, Le jour se lèvera. Selon l’auteur, malgré certaines avancées à Haïti, l’histoire semble se répéter des décennies plus tard.
« Chaque fois qu’on a une lueur d’espoir on dirait qu’il y a un voile qui se met par dessus et on est toujours à espérer que demain va être meilleur. Gabriel Osson, auteur«
Même s’il réside à Toronto, Gabriel Osson reste très attaché à Haïti. Il a aussi publié, en 2017, Hubert, le restavèk, un roman qui aborde la maltraitance infantile à Haïti.
