
Ces six derniers mois, la crise politique en Haïti est sans doute entrée dans une phase très exécrable. L’opposition se radicalise en plongeant chaque jour un peu plus le pays dans le trouble. Même les écoles et les universités ne sont pas épargnées parce que les manifestations sont émaillées de violence car elles sont de nature à mettre en danger la sécurité et la vie des élèves, des étudiants, de leurs enseignants et de la population. Le Président Jovenel Moïse, est chaque jour davantage soumis à la pression d’une partie de la population guidée par l’opposition qui réclame sa démission.
Depuis plus que quatre semaines Haïti est en mode rien ne fonctionne, l’État n’assume plus son rôle. L’hôpital, la sécurité, la justice, la distribution de l’essence dans les pompes, l’enseignement, le travail, l’économie, tout se dégrade à l’exception de ceux qui font de la politique. Chaque jour, la population est exaspérée par la baisse du niveau de vie, elle est aux abois. Le constat des éconimistes est unanime.
Malgré l’ultimatum lancé par l’opposition au président de la République en vue qu’il donne sa démission depuis des mois, l’objectif final n’a pas pu atteindre. Hier, la manifestation n’a pa pu se rendre à la maison de Jovenel Moïse à la recherche de la lettre de démission. Une fois de plus la grande finale a eu lieu, l’opposition sortait perdante.
La dernière finale ce sera la table de négociation avec la participation de tous. Considérant la réalité du pays, seulement un dépassement de soi rempli d’un sursaut patriotique entre les acteurs politiques pour réaliser un dialogue franc afin de trouver des solutions durables à la crise qui secoue le pays depuis mars 2019.
Antenne509/A509