
Quatre-vingt-deux Iraniens et 63 Canadiens se trouvaient à bord du Boeing ukrainien qui s’est écrasé en Iran mercredi matin, a indiqué le chef de la diplomatie ukrainienne Vadym Prystaïko.
«Nous avons des informations suivantes sur les pays d’origine des personnes tuées dans cette catastrophe: Iran 82, Canada 63», a écrit le ministre sur twitter. Onze Ukrainiens (deux passagers et neuf membres de l’équipage), dix Suédois, quatre Afghans, trois Allemands et trois Britanniques s’y trouvaient également, a-t-il précisé. L’avion transportait environ 170 personnes qui ont toutes été tuées dans la catastrophe.
Le Boeing 737 appartenant à Ukrainian Airlines s’est écrasé peu de temps après le décollage en raison de difficultés techniques, explique l’ISNA.
L’autorité iranienne de l’aviation civile a indiqué mercredi qu’elle ne remettrait pas aux États-Unis les deux boîtes noires du Boeing 737 de Ukraine International Airlines qui s’est écrasé.
« Nous ne donnerons pas les boîtes noires au constructeur (Boeing) et aux Américains », a affirmé le chef de l’Organisation iranienne de l’aviation civile, Ali Abedzadeh, cité par l’agence de presse Mehr.
« On ne sait pas clairement à ce stade vers quel pays iront les boîtes noires pour l’enquête », a-t-il ajouté.
Selon Mehr, M. Abedzadeh a affirmé que, d’après les lois internationales régissant le transport aérien, le pays où a lieu un accident est en droit de mener l’enquête.
« L’enquête sur cet accident sera sous la responsabilité de l’Iran, mais les Ukrainiens pourront y participer », a-t-il dit.
Selon les règles de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OIAC), dont l’Iran, les États-Unis et l’Ukraine sont membres, les enquêtes sur les accidents aériens reviennent effectivement au pays où ceux-ci ont lieu.
Néanmoins, selon des experts du secteur, peu de pays sont capables d’analyser des boites noires. Parmi ceux-ci figurent l’Allemagne, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.
Source: Journal de Montréal